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Je ne fais pas que lire : je cuisine aussi

J'ai posté, la semaine dernière, une photo de gâteau au chocolat sur mon compte Instagram et à la demande de quelques-uns de mes contacts, je dépose la recette ici.

Comme beaucoup de doudous, mes filles ont reçu beaucoup de chocolats pour Pâques - le plaisir de les voir les chercher dans les jardins des grands-parents n'y est pas étranger - bien plus que ce qu'elles ne pourront raisonnablement manger. J'ai donc cherché un moyen de recycler ces sucreries et j'ai dégoté cette recette ici, que j'ai adaptée avec ce que j'avais à la maison.

J'ai donc sacrifié une cocotte en chocolat au lait et une bonne partie de ses œufs pour arriver à environ 330 grammes de chocolat (essentiellement au lait), que j'ai mis à fondre à feu très doux, en remuant et en ajoutant de l'eau pour éviter que ça cuise.

J'ai ensuite mélangé ce chocolat fondu - en chantant intérieurement la chanson Willy Wonka du film Charlie et la chocolaterie (j'aime le livre d'un amour de fou furieux) - à 30 grammes de purée d'amandes. Pourquoi pas de beurre, me direz-vous ? Il se trouve que les protéines de lait de vache et moi ne sommes pas exactement amies. Vu la dose de lait déjà contenue dans le chocolat, j'ai préféré limiter les dégâts ! Et puis, j'adore la purée d'amandes, je trouve que ça donne un goût et une texture vraiment sympa aux gâteaux.

Normalement il faut trois œufs pour réaliser ce gâteau. J'en ai utilisé cinq, parce que le dimanche matin je suis un boulet et que le jaune de mon deuxième œuf s'est renversé comme un sagouin dans le bol des blancs. Retour à la case départ... Donc en vrai, j'ai bien ajouté 3 jaunes d'œuf, un par un, en fouettant vigoureusement à chaque fois, à mon mélange chocolat / purée d'amandes, mais j'ai fait cinq victimes. Mon juke-box interne a zappé sur The Walrus des Beatles (mais si, le refrain ! I am the eggman, I am the walrus, coo coo ca tchoo !).

J'ai ensuite ajouté 30 grammes de farine de riz (histoire de limiter le gluten pour une belle-maman intolérante, oui on n'est pas chiants dans la famille) et un sachet complet de levure chimique.

J'ai ensuite monté les trois blancs en neige très ferme avec une pincée de sel (merci maman pour le super machin Tupperware, ça c'était plié en deux minutes). Contrairement aux indications de la recette, j'ai réussi à mélanger le premier tiers des blancs assez facilement avec le mélange chocolaté. Le reste a suivi sans difficulté mais avec dé-li-ca-tesse. La pâte ressemblait grosso modo à de la mousse au chocolat.

Je l'ai transférée dans mon plus beau moule, en forme de coeur parce que je suis pleine d'amûr quand je cuisine, et j'ai laissé mon four faire le job : 25 minutes à 180° (après préchauffage). J'ai lancé la chanson The Final Countdown pour nous motiver : cuisson au top pour lui et pour le footing de votre servante.

Je l'ai vu gonfler, gonfler... et puis il a dégonflé à la sortie du four. Sûrement parce qu'il était vexé, ce gâteau, que ce ne soit pas moi qui assure sa sortie. Ou alors, il avait anticipé le résultat du premier tour des élections ;)

Toujours est-il qu'il avait quand même fière allure, de quoi tenir la draguée haute à un fondant plein de beurre, et qu'à la dégustation il a tenu ses promesses : sucré, fondant au milieu et moelleux sur les bords - comme moi quoi.

Je pense qu'il aurait eu un peu plus de tenue avec quelques minutes de cuisson supplémentaires. Je vais le refaire ce week-end pour le proposer à mon équipe mardi, à l'occasion de mon anniversaire, et j'ajouterai une ou deux lignes à ce billet. Si j'en ai en stock, j'essaierai de faire un mélange de plusieurs chocolats pour voir ce que ça donne.

J'en profite pour vous faire part d'une nouveauté qui j'espère vous plaira : vous avez désormais la possibilité de commenter mes billets ! alors ne soyez pas timides !

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